que les plus glorieuses, et pour nous spécialement — cela, non point à cause d’une sentimentalité philanthropique plus ou moins sincère, mais parce que, en réalité, il n’y a pas de différence ni entre les âmes, ni entre les destins, ni entre les métiers — détruire par là la convention des hiérarchies, les respects immérités, les lâchetés ignorantes, en un mot, tout le lourd fardeau des préjugés que la Révolution française avait voulu abolir, mais qui n’ont jamais cessé un instant de régner sur le monde. Il y avait en ce programme plus qu’une nouveauté littéraire... une formule religieuse. ”
Et voici que Eugène Montfort insistait :
“ Je crois que l’art social est celui qui embellit les hommes. Quand les hommes sauront enfin que le plus grand bonheur consiste à développer la plus grande beauté, ils seront bons, ils seront justes, ils seront sains, ils seront arrivés au sommet de l’existence humaine. Ils n’auront plus besoin d’un dieu étranger puisqu’ils porteront Dieu en eux comme dans un Temple. ”
Et voici que Saint Georges de Bouhélier vaticinait comme d’autres pérorent. Il ne touchait terre que pour s’élancer plus haut vers les cieux. Il voulait lui aussi célébrer le culte de l’Homme, de
