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ANTÉE

la mort de Narcisse, de la Vie héroïque des aventuriers, des poètes, des rois et des artisans, de la Résurrection des Dieux, de la Révolution en marche, de l'Annonciation, de l’Histoire de Lucie fille perdue et criminelle, de Julia ou les Relations amoureuses... Ai-je tout dit ? Peut-on tout dire quand il s’agit de ce jeune écrivain véhément ? Mais pour lui la maturité commence et pardonnons-lui, jusqu’ici il n’a vraiment pas eu le temps de publier moins de livres...

Il a trente ans. Mais c’est à seize ou dix-sept ans qu’il prononça des mots dominateurs. Il eut d’abord des disciples. Ensuite, il ne fut pas éloigné d’avoir une doctrine. D’abord les naturistes existèrent. Ensuite, il ne tint pas à eux que le naturisme à son tour n’existât.

Saint Georges de Bouhélier a des disciples. Mais il ne les suit pas. Ce sont bien eux qui le suivent, et avec un enthousiasme charmant. Maurice Le Blond prononce dès 1895 que les premières pages de Saint Georges de Bouhélier prédisent une œuvre véritable et un poète héroïquement doué. Il certifie qu’elles ont suscité parmi l’élite européenne de violentes discussions. Il le voit “cultivé par les générations futures comme un prophète païen, comme un Jean-