Page:Antée, revue mensuelle de littérature, 1906-06.djvu/523

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
NOTES
509

Le Dieu à Londres de M. Symons que nous publions a été traduit par M. Paul Grosfils.

Le 9 septembre dernier une fête charmante a réuni à Westende quelques amis des arbres, qui venaient là planter un if en compagnie de belles petites filles et d’aimables petits garçons. Les petites filles ont dansé, les petits garçons ont regardé, les musiciens militaires ont fait de la musique et de beaux discours ont été prononcés par M. le Bourgmestre et par MM. H. Fierens-Gevaert et Léon Souguenet. Dans l’assis­tance MM. Emile Digneffe, Maurice des Ombiaux, Carlier, Charles Bernard, Edmond de Bruyn, Paul Gérardy, Joseph Bossi, James Ensor, Georges Masset, Georges Virrès, Alfred Mabille, Franz Ansel, Firmin van den Bosch, Thomas Vinçotte, Henry de Groux, Van Eck, Van Duyn. L’initiative de la fête avait été prise par la Ligue des Amis des Arbres.

Au risque d’entendre dire une fois de plus que nous cher­chons des iguanodons sur la tête des poux, nous vous offrirons ces délicieuses découpures :

De M. Carlo Ruyters :

“ Parfois, le gardien, un vieillard boiteux, passait et saluait tante Amélie d’un bonjour familier ; aussitôt, elle s’empressait et ne consultant que sa joie à être bienfaisante, elle offrait par la fenêtre entr’ouverte, un doigt de vin sucré et quelques biscuits au rude palais du pacifique invalide. ”

De M. Marcel Angenot, ces vers, de l’école du “ Sang des Habsbourg assis sur le trône des Cobourg. ” :

Est-ce joyeux qu’il est, mon cœur ? ou s’il est triste ?

Sais-je moi si je pleure ou si je ris un peu ?