curiosités en philologie, celle de la phonétique syntaxique. Et le hasard n’est sûrement pas responsable de l’étonnante impulsion qui, à la même heure, incitait les symbolistes à dénier l’individualité du vers et à soutenir qu’il n’était “ qu’une maille d’une chaîne où tout se tient. Savants et poètes se donnaient ainsi la main, par dessus les contingences érudites et les virtuosités éphémères.
Ces remarques ont trait aux impressions sensorielles de l’ouïe ; les phénomènes cérébraux relatifs à l’odorat, à la vue, au toucher, en appellent d’autres non moins caractéristiques. Guyau a écrit des pages quasi divinatoires sur les merveilles du tact humain ; il a insisté, après d’autres psychologues, sur les effets intellectuels des troubles de la vue. Tout cela conduit à de très graves réserves. Qui oserait contester, aujourd’hui, que les odeurs jouent un rôle éminent dans la transmission télépathique des émotions ? Rien ne s’oppose à ce que ce rôle soit étendu à l’activité des centres supérieurs. Comme l’a déclaré Guyau (I), en s’appuyant sur des rapports de clinique, “ il est probable qu’à tous les états physiologiques correspondent des odeurs déterminées et, comme
(I) L’art au point de vue sociologique, p. 5, note.