cela par des aperceptions stupéfiantes, des éclairs d’intuition fulgurants (voyez sur Taine et Flaubert, passim), il n’a jamais réservé aux écrivains de sa génération la moindre parcelle des trésors d’indulgente clairvoyance, qu’il dépensa, en grand seigneur de lettres qu’il était, à exalter les petits maîtres du lointain passé.
Pourtant lui-même avait été un poète original, c’est-à-dire un ouvrier d’art, épris et instruit d’une technique malaisée, novateur avec indépendance, parfois avec bonheur. Comment s’étonner, dès lors, que des professionnels de la critique, qui n’ont jamais été que cela, aient omis, avant de trancher dans le vif, de s’enquérir si la technique des symbolistes ne répondait pas à la réalité de certaine poussée instinctive de leur art ? Où l’on a vu trop souvent du caprice, le goût du bibelot rare, une morbidité spéciale, il aurait convenu d’interroger, de faire le tour des enceintes fermées d’où partaient les voix inquiétantes, de chercher loyalement à acquérir la notion “ de ce mystère “ quotidien, dit M. de Souza, qui compose la vie “ même et dont tant de nos vers sont émus ” .
Qu’un homme, au surplus, s’égare avec délices loin, bien loin des sentiers frayés, dans les voies les plus indécises, et que l’hypertrophie de sa