cataclysme : voilà le levier d’Archimède et le vide qu’il soulève.
La pensée a deux empires : la mort et la science. Ce sont les deux moitiés de la sphère.
La science est l’empire du présent ; la mort, l’empire de ce temps dont l’apparence n’est pas le présent.
Et la science est une mort qui s’accomplit et se révèle, comme la mort est une parfaite science.
L’immense éclat de rire du silence éternel : la science s’accorde en toutes ses conclusions avec elle-même, avec les faits et la raison. Ô l’absurde tautologie, — perruche inimitable.
Tous tant que nous sommes, les plus grands et les moindres, nous sommes les étables du plaisir et de l’amour-propre, pleines du fumier sensuel et de toutes les vanités les plus infectes. Heureuse celle de ces étables, sise en Bethléem, qui s’est ouverte à son Sauveur, sur le coup de minuit dans les ténèbres de l’hiver, pour sa purgation éternelle. Les autres, plus nombreuses que les cellules de la