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LE CHEVRIER DANS l’OASIS
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Mon chien se tourne...
il se souvient ;
mes chèvres piétinent...
l’orient est rouge,
la lune
sur les palmes grises
s’éteint.

Une heure de jour encor
et de songe
avant que brûle
bleu
l’azur d’or....

Et que l’on se plonge
— suivez moi, mes bêtes —
à l’onde nocturne
de l’oasis fraîche.

II

Car onde
est l’air