Comme la colombe de l’arche,
Ma pensée erre sur les flots...
Dans un poème dédié à son cousin, elle nous apprend que s’ils avaient à eux deux des millions, ils feraient “de la poésie”
Car nous verserions dans les cœurs,
Las de misère et de langueurs,
Tous ces beaux louis d’or vainqueurs....
À défaut de cela, dit-elle, nous versons “des vers, de la joie et des chansons.” Je serai obligé à Mme Funck-Brentano, le jour où elle aura le miglion, de m’instituer son légataire universel.
LES PENITENTS NOIRS, poèmes, par Max Daireaux, Paris, Sansot et Cie.
- Un soir que tout dormait, j’ai rêvé que mon cœur
- Était comme un grand bois silencieux et sombre.
- Des arbres enlacés enfermaient la pénombre
- Dans la claustrale allée aux grands piliers songeurs.
Le poète, vous le devinez, fait circuler dans ce bois ses pénitents noirs qui, en lentes théories, vont porter au “bûcher de l’âme” les désirs, les vœux, les joies, les douleurs, les regrets de son jeune amour...
- M. Max Daireaux situe (ou même symbolise)