Citons du livre II, que nous aimons particulièrement, ceux-ci :
La volupté prochaine a pris dans tes yeux
Une exquise langueur éparse sur ton être
Plus lascif, qui frissonne un peu comme le hêtre
Au vent…
Il y a aussi certain autre poème ? à Charles Guérin, tout plein d’une émotion fort prenante. La monnaie de la pièce : on ne peut faire sans se souvenir du beau poème à Francis Jammes que nous donna jadis l’auteur du Semeur de Cendres.
LA DAME AUX SONGES, poèmes, par A.- R. Schneeberger, Paris, Sansot et Cie.
M. Schneeberger qu’il ne faut pas confondre avec M. Schlumberger vient de réunir en une plaquette, un “ frontispice ” et trois poèmes.
(Ne faisons plus d’innocentes plaisanteries : M. Schneeberger ne parle dans son livre que d’âmes sœurs, d’amour total, etc.)
Son frontispice, intitulé : Les prophètes, exalte la grandeur de l’œuvre de Verlaine et de Maeterlinck essayiste.
C’est avec l’aide de Héros pareils à ceux-là “ et du soleil qui ne meurt jamais, que nous bâtirons des ruines de nos croyances, la seule religion qui