cistes, et la brillante clique de nos conteurs nationaux. La chair est triste hélas et j’ai lu tous leurs livres.
Cette prophétie est éclairée.
Voilà les malheurs qui nous attendent.
Déjà la légende règne en France et ailleurs, que notre littérature est bafouillante, imitante — belge pour tout dire. Que sera-ce quand on l’affirmera par quarante noms dont cinq seront glorieux, cinq honorables, vingt inexistants et dix déshonorants ? Non, nous n’en voulons pas.
Une commission serait utile. Une académie seraient inutile et nuisible.
Écrivains français, nous sommes citoyens de la France.
Si nous désirons l’habit et l’épée, unissons-nous pour obtenir que, éventuellement, le palais du pont des Arts accueille quelques uns des nôtres. Là est notre Panthéon, là est notre Hospice. Mais être représentés par ces patoisants, ces cancres sonores. Non n’est-ce pas ! Crions “ à bas l’Académie ! ”
