Car, il faut que je me le demande, sous quelle face serai-je déguisé demain ?
En attendant Melle Petit Corsage, Thomas affirme que seuls des chefs-d’œuvre dramatiques auraient quelque chance de désabrutir le peuple.
Au moment de monter dans le train Thomas découvre un wagon vide, et, glacial comme un Peau-Rouge, il me dit :
“Ne pourriez-vous pas choisir le compartiment voisin pour y étudier les hommes.”
Et moi, bonne pâte, de grimper à l’étage supérieur dans un wagon de 3me classe où des parfums divers composent une symphonie peu attrayante : on dirait la musique de M. Dubois. Et, de Plant-Champigny à la gare de l’Est je subis cinquante-sept fois le refrain de l’Internationale : je doute qu’on décrasse ces voyous d’un long temps.
À l’arrivée, je ne cherche même pas mes deux jeunes amis : l’usage, à Paris, est de ne gêner personne.
LUNDI, 4 JUIN. Je vais voir Thomas chez lui : Passy, une petite maison au fond d’un jardin, et dans une guérite d’osier mon jeune ami qui lit des vers, habillé d’un saut de lit blanc.