de jeunes personnes qui ne se targuent pas d’une excessive laideur, ni d’une mise ridicule, voilà qui passe les limites de la politesse. Qu’ils demeurent dans leurs petites maisons, à l’ombre froide des églises ; qu’ils vénèrent Cucuphas et le curé d’Ars, se nourrissant avec la pure moèlle du Martyrologe, et fréquentant M.M. Rostand et Coppée : je les laisserai à ces jeux innocents. Cependant qu’ils ne s’étonnent pas si je m’occupe avec le corps de mon amie, qui est douce et jeune, et qui prétend m’aimer ; et si je préfère à toutes choses cet émoi qui me tord la poitrine lors que je contemple, silencieux et lourd, le flanc de marbre de l’Aurore, s’éveillant à la douleur de vivre sous le regard du Pensieroso. J’ai des plaisirs qu’ils ne saisissent pas, et leurs joies me laissent sans paroles de dédain ou d’envie : je ne leur demande que l’indifférence, et ils ne savent pas me l’accorder…
Mais, Léautaud : “ Les Français d’aujourd’hui, des Russes ; et, avec eux, on a le choix : s’ennuyer ou mourir. ”
Je n’écoute guère le deuxième acte, je regarde Mme Mendès, qui est dans une loge à ma droite.
À un moment de l’action, des gens du populaire