je t’enfreindrai ! Banquet de la pestilence ! ό plainte ! ô sombre nuit ! Nous viendrons peser, compter et mesurer !
Ô Fils, tu posséderas le sceptre que la main seule peut supporter qui l’arracha !
Le jour ! lejour ! Fais ici le jour !je sens là-bas que des torrents s’épandent. Comme des défroques vides, l’ombre, comme des masques d’épouvante sur qui ma main se crispe, l’ombre, je la repousse dans l’amoncellement des coins. Ici l’alme ubiquité de la lumière ! Qu’elle vienne, qu’elle se glisse, qu’elle rampe, qu’elle éclate, qu’elle nous saisisse ! Qu’elle fleurisse nos fronts, la pure, la radieuse ! À nous la résurrection de son baiser. À nous la subtile et la claire. Lumière ! Que ta chevelure flotte, que ta présence s’arrête ! Inonde-nous de ta joie, glisse-nous dans tes anneaux, suspends-nous dans ta victoire !
Avec toi je l’invoquerai. C’est la lumière, — la lumière, ô Fils, — que tu demandes ?
