du Midi longé par la Foire, le Bois de la Cambre incendié par les pétards ? Ici nous sommes nés, ici nous sommes enchaînés, ici notre travail, donc notre plaisir, nos lambeaux de vacances. Dilatons nos Lundis. Buvons comme nos pères. Bières sucrées ! ah ! je cours m’acheter un nouvel estomac ! Pauvres, asseyons-nous à la table des pauvres.. Et tais-toi, imagination ! ”
Le jour où ceux, dont le pain est rare, ne se contenteront plus de ces circenses, sera en faillite une sagesse, deviendront bien envieux, bien malheureux quelques misérables. Qu’ils partent pour Ostende, un matin de dimanche, par le “ train de plaisir, ” et reviennent à leur rue le soir même, fort bien, mais que leurs économies, de grâce, ne leur suggèrent pas mieux. Là ils trouveront comme une suite naturelle des fêtes d’été de la capitale, pas davantage La mer saluée, ils erreront d’estaminet en charcuterie, de charcuterie en estaminet, jusqu’à l’heure du retour. Mais s’ils voyaient Paris ou Amsterdam… Oh ! déracinés soudains ! Oh ! berceuse ignorance de la veille !
Ah ! que je ne dévie pas de cette imbécile
