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peu obſcur. C’eſt ce qui a engagé pluſieurs ſavans à faire de très-amples commentaires pour l’éclaircir. J’ai conſulté ceux de Beroald, de Priceus, de Colvius, & ce que pluſieurs autres ont écrit ; mais aucun ne m’a tant ſervi que celui qu’a fait M. Fleuri à l’uſage de Monſeigneur le Dauphin. Ce ſavant homme a une ſi grande connoiſſance de l’antiquité, & eſt ſi profond en tout genre d’érudition, que rien n’a échappé à ſes lumières ſur les paſſages les plus obſcurs de cet auteur, & j’avoue que ſon travail m’a été d’un fort grand ſecours.

J’ai retranché quelques endroits qui ſont trop ſales dans le texte, & j’ai adouci ceux qui ſont trop libres. Notre langue eſt beaucoup plus chaſte que la grecque ou la latine. Les beaux eſprits de l’antiquité & même pluſieurs grands philoſophes ont