de vraiſemblance, dont il peut être ſuſceptible.
Le lecteur aura facilement remarqué dans tout le cours des aventures de Robinſon Cruſoé, qu’il eſt d’opinion qu’il faut reſpecter certains preſſentimens, certaines impreſſions, qui ſemblent déterminer notre volonté, ſans que la raiſon s’en mêle ; ce n’eſt pas ſeulement, comme on pourroit croire, en qualité de marinier, qu’il ſoutient qu’il ne faut pas négliger ces ſortes de mouvemens : il fait dans cet ouvrage, en qualité de philoſophe, une diſſertation à part, pour établir ſon opinion ſur des principes de raiſonnement, & ſur l’expérience. Cette diſſertation roule ſur le devoir d’écouter la voix ſecrette de la providence. Par écouter cette voix, il entend, 1o. étudier attentivement les méthodes dont ſe ſert la divinité pour conduire les choſes humaines, & tirer de cette étude des règles
