divinité, des hymnes chantées avec plus d’art que de dévotion ; des coups de canon ; de l’ivrognerie, des querelles & des débauches, font toute la ſolennité de ce grand jour, & la religion n’en eſt que le prétexte.
Cette recherche eſt ſuivie d’un parallèle mortifiant entre les peuples chrétiens & les nations payennes & mahométanes. L’auteur fait voir combien eſt petit le nombre des premiers, en comparaiſon de celui des autres. Il croit que juſqu’ici les prophéties qui rangent toute la terre ſous la domination de Jéſus-Chriſt, ne peuvent pas être cenſées accomplies. Il indique aux ſouverains chrétiens un moyen de ſe rendre les inſtrumens de la providence divine, pour l’exécution d’un ſi grand ouvrage. Il les croit capables, par la bonté de leurs troupes, de ſe ſoumettre en peu de tems toutes les nations infidelles, & il ſeroit charmé de leur voir
