L’article ſuivant a une relation plus éloignée avec les courſes de Robinſon : il roule ſur les vices & ſur les irrégularités qui ſe ſont gliſſés dans le commerce civil, & suſ-tout dans la converſation. Il la conſidère comme le plus grand avantage de la ſociété & comme une ſource féconde de plaiſirs auſſi innocens que ſenſibles. Malheureuſement la converſation ſe reſſent de la corruption humaine, qui ſemble prendre d’âge en âge de nouvelles forces, & l’auteur trouve bon de réformer ces vices & ces irrégularités des entretiens ordinaires ſous trois chefs, la profanation, l’obſcurité & le menſonge. J’oſe aſſurer qu’il fait ſur ces différens articles pluſieurs réflexions, qui, outre leur juſteſſe, ont encore les graces de la nouveauté. À l’égard du dernier il laiſſe là le menſonge groſſier, qui a pour but de nuire au prochain, & il ne s’attache qu’à ces petites menteries dont on croit ſe ſervir innocemment quand on n’en fait
