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lement la preuve de ce que nous disions de leur auteur ; c’est que s’il eût voulu employer à soigner ses productions, le tems qu’il donnoit à en enfanter de nouvelles, il se seroit fait un nom plus distingué parmi nos romanciers. Les premiers ouvrages du chevalier de Mouhy sont de ce nombre : son imagination qui n’étoit ni affoiblie par l’âge, ni altérée par un travail trop abondant, lui fournissoit alors des idées neuves, & des tableaux piquans & agréablement variés.
Lamékis, que nous imprimons, doit être rangé dans cette classe ; il n’est rien de plus attachant que la lecture de ce roman : on peut le comparer aux contes orientaux,
