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de Milord Céton.

accompagnent une partie ; ensuite ils calculèrent exactement la distance des astres renfermés dans le tourbillon du soleil aussi-bien que celui de leurs mouvemens, soit sur eux-mêmes, soit autour de cet astre qui est leur centre commun. Ils expliquèrent les différens sentimens des plus grands astronomes, sur la nature des comètes connues, regardées comme des espèces de planètes errances. On fit aussi un examen de ces espaces ou nuages lumineux qui se découvrent parmi les étoiles. On finit enfin par un détail circonstancié de tout ce qui concerne les corps célestes. On examina l’atmosphère de la terre, connue dans ce monde sous le nom de région des vapeurs, considérée comme une planète particulière qui roule dans les airs ; on examina la composition de ce globe, ses inégalités qu’on nomme montagnes, ce qu’elle renferme dans son sein, la grande quantité de feu & de soufre dont elle est également pénétrée. On parla ensuite des foudres, des météores, des arc-en-ciels, des aurores boréales, du flux & reflux de la mer ; on fit voir ce qui peut occasionner les tempêtes & les autres météores ; on mesura les abîmes que renferment les mers, en observant la nature de cet élément, les qualités qui lui sont communes, celles que lui donnent la diversité des climats, l’inconstance des saisons & la différence des vents.

Nous quittâmes cette école pour entrer dans