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même temps lui procurer quelques douceurs. Mais que faire ?… Il porte ses regards sur tous les objets qui l’environnent : que voit-il ? une chaise délabrée, une table chancelante sur ses pieds demi-pourris, un faisceau de paille destinée à reposer ses membres abattus. Il réfléchit… Ces moyens faibles, en apparence, devinrent pour lui une ressource féconde. Il sait qu’avec la paille on forme depuis long-temps mille petits ouvrages qui savent plaire, et dont beaucoup d’ouvriers tirent leurs moyens d’existence ; mais la dextérité lui manque, il cherche à l’acquérir