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mort d’un homme qui l’avait aimée ; la tristesse a succédé aux transports de sa joie, et ses beaux yeux ont été inondés d’un torrent de larmes. — Ah ! dit Vincent, qu’elle cesse de pleurer mes malheurs ! Je ne suis plus à plaindre, puisqu’elle ne m’a pas oublié entièrement. Je supporterai maintenant avec résignation ma captivité. Vous m’apportez une bien douce consolation ! Croyez que j’en conserverai un éternel souvenir, et que je n’oublierai jamais aussi les égards que vous avez eus pour moi. — Je fais mon devoir. Si je suis sévère envers les scélérats de profession que