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malheureux qu’on n’ait pas voulu me croire : j’avais pourtant dit la vérité. Va, si tu étais un assassin, je ne m’entretiendrais pas avec toi sur ce ton familier ; mais tu mérites cet honneur, c’est fini par-là. Apprends donc, que lorsque je lui ai tout raconté, et que je lui ai dit que j’avais tout vu, tout entendu ; alors transportée de joie, en apprenant que tu n’étais pas aussi criminel qu’elle l’avait redouté, elle s’est écriée : vous me rendez la vie et le bonheur ! Mais, après quelques instans, se rappelant qu’elle était, quoique innocente, la première cause et de tes malheurs et de la