Page:Anonyme - Vincent ou le Prisonnier plus malheureux que coupable, 1813.djvu/55

Cette page a été validée par deux contributeurs.

leur lâcheté. — Tu n’as pas besoin de recourir à l’insulte pour satisfaire ta rage, et m’engager à la repousser. Que prétends-tu faire ? je suis prêt à y souscrire aveuglément. — Eh bien ! je suis content de toi. — C’est fort heureux. — Oui, certainement, et voilà les armes que je te propose. Crepe, à l’instant, tire de sa poche deux couteaux dont la lame était affilée et tranchante. — Me prends-tu pour un assassin ? répond Vincent en reculant saisi d’horreur. — Écoute-moi : il ne s’agit point ici d’assassinat ; en plaçant ces couteaux au bout de deux bâtons bien égaux,