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laissé des personnes qui me sont bien chères, puisque toute ma famille y réside. J’ai appris tout récemment que je viens d’y perdre ma mère ; il me reste encore un père presque octogénaire, et une généreuse amie qui veille sur ses vieux jours. Le nom de mon père est Vincent ; l’auriez-vous connu ? — À ces mots, Crepe se lève, ne doutant plus que celui qui lui parlait ne fût son rival, et s’écrie : le ciel m’a favorisé au-delà de mes vœux ! Je n’irai pas si loin que je le croyais, pour satisfaire ma vengeance ; c’est toi que je cherche. — Vincent, à ce mouvement impétueux d’une