Page:Anonyme - Vincent ou le Prisonnier plus malheureux que coupable, 1813.djvu/47

Cette page a été validée par deux contributeurs.

vous remercie ; cette santé est d’un heureux augure pour l’accomplissement de mon entreprise hardie, et me donne l’assurance que j’anéantirai celui que j’ai pour rival. Non, il ne peut m’échapper !… Je connais son régiment. — Tous vos tourmens viennent donc d’un rival : et ce rival est un militaire ? Vous êtes à deux de jeu. — Oui, un simple soldat est le premier auteur de tous les désagrémens que j’éprouve. J’aimais une femme charmante ; il l’aimait aussi. Je désirais l’épouser ; il formait les mêmes vœux. La différence était qu’elle le préférait à moi, et qu’elle a