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Ni la crainte, ni l’amitié qu’il avait pour Vincent, ne purent le faire revenir d’une résolution qu’il avait irrévocablement prise. Il partit brusquement, et ne reparut plus dans son régiment. Son absence causa un vif chagrin à Vincent, qui depuis ne connut plus que des jours filés par l’amertume ; car la douce sympathie de leur caractère avait établi entr’eux l’amitié la plus intime.

Les affaires sanglantes qui se succédèrent, laissèrent parmi les officiers des vides qu’il fallait remplir. Vincent, par sa bravoure et sa bonne conduite, avait des droits à