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ans ; mais si l’on blâme mon esprit, je ne crains pas qu’on accuse mon intention. Sans connaître Vincent, et sans être connu de lui, ses chagrins m’ont intéressé ; et la sensation qu’ils ont faite sur moi, m’a porté à croire qu’ils feront sur bien d’autres la même impression. Cette espérance seule m’a engagé à publier cet écrit sous le voile de l’anonyme. Puisse-t-il atteindre son but, et procurer quelques douceurs au malheureux qui en est l’objet ! C’est un appel que je fais à la bienfaisance des Lyonnais : ils ont trop d’humanité, pour ne pas y répondre.