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Si ce récit véritable offre de ces traits qui caractérisent un roman, et que sous ce rapport on désire connaître le dénouement ; je le promets au lecteur, si des jours plus heureux font oublier à Vincent ses malheurs. Mais si son automne est aussi orageuse que son printemps, je n’offrirai point un nouveau tableau des disgraces dont il pourrait encore être la victime. Je sais qu’on n’aime point à s’appesantir sur des idées sombres ; ma plume est encore trop peu exercée pour commander la sensibilité : je craindrais qu’on ne se mît à rire d’un moraliste de vingt-quatre