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XXVI
RONDEAUX

Le rondeau de Thomas de Loraille (no clxxv, p. 148) est adressé à Jean de Lorraine, fils du roi René, qui lui aussi fut poète (voy. la notice suivante).

Lorraine (Jehan, monseigneur de). — Jean d’Anjou, duc de Calabre, né en 1426 et mort en 1471, ne devint duc de Lorraine qu’en 1453, à la mort de sa mère Isabelle de Lorraine. Il tenait de son père le roi René le goût des arts et de la poésie ; et les cinq rondeaux de notre recueil nous le montrent en correspondance avec d’autres poètes du temps, Blosseville, Fredet et Thomas de Loraille, auxquels il est certainement supérieur, à en juger d’après une pièce tout à fait remarquable qu’il nous a laissée sur la Mort (p. 151).

De ces cinq rondeaux, quatre étaient jusqu’ici inédits, les nos lx, clxxvi, clxxix et clxxxi (p. 53, 149, 151 et 152) ; le cinquième (no l, p. 45), a déjà été publié[1]. Nous avons encore de Jean de Lorraine six autres rondeaux tous édités[2].

Loyon (Jehan de). — Nous n’avons aucun renseignement sur ce Jean de Loyon, auteur d’un rondeau (no cxlix, p. 127) et d’une bergerette (no clxx, p. 144).

Meschinot. — Le peu que nous savons de la vie de Jean Meschinot a été résumé par Vallet de Viriville dans son article de la Biographie Didot. Né à Nantes, vers 1415 ou 1420, Meschinot resta attaché toute sa vie à la

  1. Poésies complètes de Charles d’Orléans, éd. d’Héricault, t. II, p. 195.
  2. Ibid., p. 198, 199 et 201 ; et Poésies de Charles d’Orléans, éd. Guichard, p. 372, 415 et 416.