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ET AUTRES POÉSIES
De demourer journellement
A malheur, et m’y contraindre.
Je ne la doy pas tant craindre
Que je m’en doye refraindre
Que ne m’en plaingne incessaument
[A grant cause.]
Car oncques ne pœus actaindre
Ce qui m’a fait mon cueur taindre
De douleur, angoisse et tourment ;
Non pas ung poy, mès largement
En est fort ma joye maindre,
A grant cause.
CLXXXV
Monsr Jaques
es nouvelles, mon segretaire,
Qui bien savés un segret taire,
Par le premier certain messaige
Mandés moy de la bonne et saige,
Pour a ma pensée complaire.
Se vous la vés[1] par bon affaire,
Ainsy que bien le sarés faire,
Comptés luy tout en beau langaige
[Des nouvelles.]
- ↑ CLXXXV. Ms. fr. 9223 vees.