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XIII
RONDEAUX

« si fort estimée des poètes du commencement du « xvie siècle »[1], dont le refrain est :

Vous n’y perdrez seulement que l’attente[2].

Le duc de Bourbon est l’auteur dans notre recueil d’un rondeau destiné à une dame (no vi, p. 5 ; quand il a composé cette pièce, n’étant encore que comte de Clermont, il devait avoir de 20 à 25 ans.

Copin, de Senlis. — Copin de Senlis, qu’il ne faut pas confondre avec Jean Copin, de Valenciennes, qui paraît dans un concours de Tournai en 1481[3], non plus qu’avec Florent Copin, poète du xvie siècle[4], ne semble pas être connu d’ailleurs. Peut-être est-ce le même que Philippot Copin, châtelain d’Aisey, écuyer-pannetier, puis écuyer d’écurie du duc de Bourgogne que nous voyons mentionné en 1455[5]. Il a composé un rondeau (no cxlvi, p. 125) devant figurer dans un concours poétique.

Créquy (Messire Ernoul de). — Arnoul de Créquy[6], IIe du nom, seigneur de Raimboval, des Granges, des

  1. Aug. Longnon, Étude biographique sur François Villon (1877), p. 83.
  2. Éd. P. Jannet, p. 115-116.
  3. Voy. Hécart, Rhythmes et refrains tournaisiens p. xv ; voy. aussi Dinaux, t. IV, p. 406-407.
  4. La Croix du Maine, Bibliothèque françoise (éd. 1772-1773), t. I, p. 198. On trouve des poésies de Florent Copin dans plusieurs mss. fr. de la Bibl. nat. : 379, fol. 39 ; 1715, fol. 82 ; 1739, fol.119 ; 2206 fol. 84.
  5. Mémoires d’Olivier de la Marche, p. p. H. Beaune et J. d’Arbaumont, t. IV (1888), p. 248, à la table.
  6. Cité dans Monstrelet (éd. Douët-d’Arcq), t. IV, p. 415.