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ET AUTRES POÉSIES
LXXIII[1]
Monbeton
uelque chose qu’Amours ordonne,
Force m’est que vous habandonne
Pour pourchassier ailleurs mon bien,
Car, sur ma foy, je congnoys bien
Que vous m’estes pire que bonne.
Trop a de cueurs qui vous en donne :
Pour ce, ja Dieu ne me pardonne,
Se vous avez jamaiz le mien,
Quelque chose [qu’Amours ordonne.]
Si n’amai ge jamaiz[2] personne
Tant comme vous, quoy qu’on[3] sermone,
En tout ce[4] monde terrien ;
Maiz maintenant je n’en foiz rien,
Et sers ainsy qu’on me[5] guerdonne,
Quelque chose [qu’Amours ordonne.]
LXXXIV
Blosseville
ais que ce soit vostre vouloir
De me fere de bon vouloir