d’importantes fonctions. Citons entre autres : Rogerin Blosset, époux de Marie de l’Épine, demoiselle de corps de Marie d’Anjou[1], maître d’hôtel du Dauphin[2] en 1437, puis écuyer de l’écurie du roi[3] en 1444 ; Marie Bloscete, demoiselle de la duchesse d’Orléans en 1457[4] ; Jean Blosset, chevalier, seigneur de Saint-Pierre, conseiller et chambellan du duc de Guyenne en 1471[5] et grand sénéchal de Normandie en 1479[6] ; Étienne Blosset de Carouges, évêque de Lisieux de 1482 à 1505 ; etc. Quant au C. Blosset de notre manuscrit, ce doit être Charles Blosset, écuyer, que nous voyons maître d’hôtel du duc de Guyenne à la date du 23 janvier 1472[7].
C. Blosset est auteur de 14 rondeaux et bergerettes (nos xciv à xcviii, c à civ, cvii-cviii, cxi-cxii, p. 82 à 85, 87 à 90, 92-93, 96).
Blosseville. — Hugues de Saint-Maard, vicomte de Blosseville, écuyer, appartenait à une famille de Normandie. Il fut un des plus fidèles serviteurs de Charles d’Orléans, dont il partagea la captivité en Angleterre[8]. Courtisan en même temps que poète, Blosseville adresse ses vers à Valentine de Milan[9], et plus tard à Margue-
- ↑ G. de Beaucourt, Histoire de Charles VII, t. II, p. 181.
- ↑ Ibid., t. III, p. 40, note 1 et t. IV, p. 24.
- ↑ Ibid., t. IV, p. 116, et Chronique de Charles VII de Jean Chartier, t. II, p. 165.
- ↑ Bibl. nat., Pièces orig., dossier Orléans.
- ↑ R. de Maulde, Procédures politiques du règne de Louis XII (1885), p. 48, etc.
- ↑ L. Delisle, Le cabinet des Manuscrits, t.II, p. 341.
- ↑ Bibl. nat., Pièces orig., dossier Blosset.
- ↑ De la Rue, Essais historiques sur les Bardes, t. III, p. 322.
- ↑ P. 67.