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par « les habitants des Pays-Bas ou pays d’aval » ; mais cette explication ne paraît rien moins qu’assurée. Aussi, sans prétendre résoudre la question, rappellerons-nous qu’une portion de l’ancien diocèse de Cologne, située sur la rive droite du Rhin et dont le lieu le plus important était Siegburg, portait aux ixe et xe siècles le nom de « pays d’Aval » ou Avalgaw (sur ce pays, voyez Böttger, Diöcesan-und Gau-Grenzen Norddeutschlands, 41 - 47). Toutefois, comme il s’agit ici d’un sujet du roi Louis, ce nom ne désigne peut-être pas un Avalois de la région rhénane, mais simplement un habitant du pagus dont Avallon (Yonne) était le chef-lieu, c’est-à-dire un habitant du pagus ou comitatus Avalensis (ailleurs Avalisus), formé, à l’époque franque, d’un démembrement de la cité d’Autun.

Avalon (l’or d’), expr. prov. 1061, la cit d’ —, expr. prov. 3966. Cette cité d’Avalon, renommée par ses richesses, n’est autre que la ville enchantée que nos vieux poètes donnent pour dernière demeure au roi Arthur ; il en est question plus d’une fois après le xiie siècle dans les chansons du cycle de Charlemagne, notamment dans une continuation d’Ogier le Danois et dans la Bataille de Loquifer (Voyez l’Histoire littéraire de la France, XXII, 536).

Baiviere ; voyez Baviere.

Barselone, 790, Barcelone (Espagne).

Baucelin de Cambrai, frère de Renier, G. 463, 620, 645. L’un des fils de Huon de Cambrai, neveu de Garin le Lorrain.

Baucent, destrier de Raoul, 1776.

Baudas (l’onnor de), expr. prov., 1380, pailes de —, 1383. Bagdad (Asie).

Baupaumes (Ricoart de), G. 527. Bapaume (Pas-de-Calais, arr. d’Arras).

Baviere, 1671, les saints de —, 1325, branc de —, 5046.

Berart qui tenait Caorsin, otage donné par le roi, 758. Cf. Bernart le Flori, 1860.

Berart de Senliz, 3203.

Beraut (le plaid de), express, prov., 3433.

Beraut (sire), gentix hom, 609-10, 613.

Berengier, otage donné par le roi, 770.

Bernart de Retest, 2044 ; tué par Guerri, 2973-2978. Ce personnage appartient à l’histoire (voyez p. xxxii de l’Introd.), toutefois, il ne fut pas tué dans le combat où périt Raoul, puisqu’on le trouve encore vivant sous la date de 945.

Bernart le Flori, otage donné par le roi, 865. Cf. « Berart qui tenait Caorsin », 758.

Bernier, fils d’Ybert de Ribemont, écuyer de Raoul, 400 ; quitte son seigneur après l’incendie d’Origny, 1811 ; tue Raoul, 3149 ; termine sa querelle avec Gautier de Cambrai par une alliance contre le roi, 5472 ; fiancé à la fille de Guerri le Sor. 5389 ; il l’épouse, 6584 ; tué