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— Que vous êtes méchante ! — répliqua-t-il.

— Je ne suis pas méchante du tout. Écoutez-moi. En songeant tout le temps à notre amour, vous n’étudierez pas, vous ne serez pas instruit et vous rendrez le peuple malheureux ; vos parents seront attristés, et, de plus, vos visites trop fréquentes auprès de moi affaibliront votre corps. Je juge donc qu’il est préférable que je n’accorde pas ce que vous me demandez.

I-Toreng insista :

— Cette nuit seulement, — pria-t-il, — et je vous promets que, dès demain, je me mettrai au travail.

— Non, — dit-elle encore, très ferme.

— Oh ! méchante ! — fit-il.

— Pourquoi m’appeler méchante ? Je ne le suis pas.