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— demanda I-Toreng. — Quand je vous vois, ainsi mon cœur est comme la neige à la chaleur. Confiez-moi donc toutes vos peines.

— Non, ami, je ne suis pas triste pour les raisons que vous imaginez. Je pense seulement que, lorsque vous retournerez dans votre pays natal, vous m’abandonnerez ici et que je serai la plus malheureuse des femmes. »

I-Toreng la consola :

« Chère amie, ne dites pas cela. Nous avons fait un traité qui durera autant que la pierre. Ne vous tourmentez donc pas sur cette question.

— Vous parlez selon votre cœur, — dit-elle, — mais votre père et votre mère ne peuvent avoir les mêmes sentiments que vous ; et je crois qu’il sera bien difficile m’emmener avec vous dans votre pays.