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et que vous devez faire honneur à votre signature.

— J’ai signé par pure plaisanterie, — dit-elle, — et si j’avais su que la chose était sérieuse, je ne l'aurais certainement pas signée. »

Alors I-Toreng essaya de la convaincre :

« Nous ne serons jeunes qu’une fois, — dit-il, — et pourquoi n’en profiterions-nous pas pour nous aimer tendrement ? »

Tchoun-Hyang resta longtemps pensive, et songea qu’elle ne pourrait pas se dédire puisque c’était signé !

« Eh ! bien, — dit-elle, — j'accepte le traité, mais nous ajouterons que, une fois mariés, nous ne nous quitterons jamais.

— Une fois mariés, — fit I-Toreng. — nous ne nous quitterons plus ; il n’est pas besoin de traité pour cela.