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que vous — répondit I-Toreng, — et m’a attendu avec plus d’impatience encore, cependant jamais elle ne s'est fâchée contre moi !

— Oh ! — fit la jeune fille, mère est âgée, et elle était vraiment comme folle de me voir souffrir ! »

I-Toreng, riant, déclara qu'il excusait tout de bon cœur, qu'il n'était qu’à la joie. Il donna ensuite aux domestiques et courtisanes l’ordre s’en aller et voulut se retirer avec Tchoun-Hyang dans une chambre où ils pourraient s’aimer à l’aise. Mais la jeune fille s’opposa à ce projet.

« Il faut d’abord, — dit-elle — que vous fassiez tout votre devoir, que vous rendiez justice aux malheureux, que vous punissiez les coupables. Ensuite nous serons heureux ensemble. »

I-Toreng, ravi de la sagesse de son amie, acquiesça à son désir.