Cette page a été validée par deux contributeurs.
-Hyang. Celle-ci, triste et fatiguée, dormait. Elle s’entendit appeler.
« Qui donc peut m’appeler ? — fit-elle. — Ma mère probablement, car qui d’autre ai-je sur la terre ? »
Elle regarda par la lucarne et aperçut sa mère.
« Oh ! mère, — dit-elle, — pourquoi m’appeler d’une manière si pressante ? Hélas ! j’attends toujours mon cher I-Toreng ; est-ce qu’il est arrivé des nouvelles ? Dites, dites-moi pourquoi vous êtes ainsi troublée ?
— Hélas ! — fit la mère en pleurant, — oui, nous attendions toujours I-Toreng, et voilà qu’un mendiant est venu chez moi !
— Eh ! bien, quoi, ce mendiant ?
— Mais c’est I-Toreng qui est devenu un mendiant, et, tenez, le voici. »
Tchoun-Hyang, incrédule devant cette absurdité, dit alors :