Page:Anonyme - Printemps parfumé.djvu/115

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

mément dans l’espoir de passer vite ses examens et d’aller retrouver sa chère Tchoun-Hyang.

Un jour, enfin, il apprit que le roi de Corée avait fixé les examens pour le surlendemain. I-Toreng passa brillamment en tête de tous, et le roi, qui aimait beaucoup le jeune homme, le questionna après l’avoir félicité :

« Que désirez-vous de moi ? Je vous accorderai tout ce que vous voudrez. Voulez-vous être mandarin, gouverneur ?

— Je souhaite d’être nommé Émissaire royal[1] », dit I-Toreng. Le roi, alors, lui donna le sceau et les riches vêtements afférents à

  1. L’Émissaire royal est muni de pleins pouvoirs. Il porte le sceau royal. Il surveille d’une manière occulte l’administration des mandarins et les punit s’il les juge coupables.