« Que faire ! que faire ! Si je pars en avant, il me sera bien difficile d’emmener Tchoun-Hyang. »
Il alla donc trouver sa maîtresse à la nuit, et, tout le long du chemin, il se lamentait. Il s’essuya pourtant bien les yeux avant d’entrer chez elle et composa son visage. Elle l’embrassa tendrement :
« Comme il y a longtemps que je ne vous ai vu, » lui dit-elle.
I-Toreng, triste, ne répondit pas. Elle lui dit alors que probablement son père, ayant appris ses amours, l’avait grondé, et que c’était pourquoi il n’était pas venu ces jours derniers.
I-Toreng répondit en pleurant :
« Non, amie, ce n’est pas cela. Je vais retourner dans mon pays. »
Tchoun-Hyang, à cette nouvelle, laissa tomber ses bras, la poitrine affaissée.