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Macaire.

P. 113, v. 25 :

Et quiert li ostes li soit amentéu.
(Et l’hôte demande qu’il lui fasse connaître.)

C’est sans doute ce verbe amentevoir qui aura rebuté notre compilateur, dont le vers, si c’en est un, est à remanier entièrement.

On lit dans la Chanson des Saisnes, ms. de l’Arsenal, B. L. F. 175, fol. 240 :

Le covenant son pere li a amentéu
Que chevalier le face...

Girart de Vianne, ms. fr. 1448, fol. 194 r°, col. 2 :

On voit lou roi si l’a amentéu.

P. 115, v. 3 et 4 : servu, metu, du texte italien, qui forment la rime de ces deux vers, sont de la fabrication du compilateur. La leçon que je propose se justifie dans ses termes principaux par un passage de Berte as grans piés, où l’on trouve une situation analogue.

A Bertain aaisier met chascune s’entente.

Elle dit à ses hôtes :

Bien m’avés reschaufée et moult bien repéue.

Quant à la locution sus et jus, elle est souvent employée comme ici.

P. 115, v. 15 : ensi l’a il usé.

Sire, dist Hues, je ne l’ai mie usé.

(Huon de Bordeaux, p. 96.)

P. 115, v. 18 : cil qui m’a à garder, ou à guier.

P. 117, v. 3 et p. 121, v. 4 :

S’agiut la dame d’un moult bel iretier...
D’un fil s’agiut qu’au mostier vai portant.

Le texte de Venise porte : Cella dame partori. — Ces enfant a partori, du latin parturire. L’italien a