P. 79, v. 10 : plorison (Ogier, II, 508).
On peut, si l’on veut, rapporter ici ce vers de Huon de Bordeaux (p. 298) :
Et quant le voient, grant duel demené ont.
Hé ! gentis rois, ci a grant encombrier.
Sans la rime, on pourrait suivre de plus près le texte de Venise en reproduisant ce vers d’Ogier (t. I, p. 22) :
Drois emperere, grant damage i avons ;
et même, en accommodant ce vers aux exigences de la rime, on pourrait lire :
Drois emperere, grant damage i avés.
Mais le tour que j’emploie est plus fréquent encore et rend la même idée.
Raoul de Cambrai, p. 44, 124, 150 :
Biax fix, dist elle, ci a grant destorbier.
Biax niés, dist il, ci a male raison.
Dist l’uns à l’autre : « Ci a bel chevalier. »
P. 79, v. 21 : cobrer (texte italien pier, pigliare) se disait des personnes comme des choses.
Parise la duchesse, 2e édit., p. 21 :
Et li escuier saillent à l’evesque cobrer.
Huon de bordeaux, p. 110 :
Le hanap prist, a .ii. mains l’a conbré.
P. 81, v. 8 : qui moult flairent souef (ou soué).
Plus soué flairent que baumes destenpré.
(Huon de Bordeaux, p. 147.)
P. 81, v. 13 : Quant fu en terre. (Quando fo seveli.)
Raoul de cambrai, p. 126 :
Tant que ces niés soit dedens terre mis.