P. 75, v. 2 : qui sa plaie ont bendé.
Huon de Bordeaux, p. 28 : bandés moi ma plaie.
P. 75, v. 19 : enmalolé (emmaillotté) ; on disait aussi simplement mallolé. (Voyez cette forme dans la Chevalerie Vivien, ms. de Boulogne-sur-Mer, fol. 129 v°, col. 2, et enmalolé dans Parise la Duchesse, 2e édit., p. 27.)
P. 75, v. 25 : de grans cops le fiert.
Notre compilateur italien, qui aimait les rimes riches, aura sans doute reculé devant celle-ci.
P. 77, v. 20 : por les .II. iex dou front. J’ajoute deux au texte italien. Rien de si commun que cette façon de parler :
Andui li œil li sunt el chief larmé,
(Aspremont, ms. fr. 2495, fol. 101 r°. )
Es chevaus montent qui miex miex à tenson.
On lit un vers à peu près identique dans Renaut de Montauban (I, 86) :
Qui ainz ainz, qui mielz mielz, monterent à tençon.
C’est fort probablement la locution qu’avait sous les yeux le compilateur italien et qu’il a rendue par celle-ci : qui tot meio poon.
On pourrait lire encore, comme dans Gaydon (p. 282) :
Es chevax montent, par fiere contenson.
P. 79, v. 3 : n’i font demorison (Ogier, II, 401).
Dont flairors ist dou mort à grant fuison.
V., pour flairors, Raynouard, Lexique roman, sous ce mot. Le verbe issir, en provençal comme en français, se joignait à ce substantif.