sujet au singulier se distinguait fort bien du régime sans cette addition.
P. 41, v. 8 : mettre en respitier (différer).
Ceste bataille mettez en respitier.
(Gaydon, p. 182, v. 10.)
Et s’aucuns est qui ce voille noier.
Dans une situation identique, le traître Thibaut dit :
Se cest afaire voloit noier Gaydon.
(Gaydon, p. 18.)
On peut lire aussi, en restant plus près du texte de Venise :
Et s’aucuns est qui voille i contrester.
Mal de celui qu’osast vers lui tenser.
Gaydon, p. 22 :
Fransois oïrent lor seignor desraisnier ;
Mal soit de cel qui ost lever le chief ;
et p. 157 :
Tense vers lui, et vers lui guerre enprent.
Quant voit dus Naimes le roi asoploier.
Auberi le Bourguignon, ms. fr. 859, fol. 156 v°, col. 1 :
Quant Lambers l’ot ainsi asoploier.
P. 43, v. 6 : c’ot el cuer déablie.
Ici le compilateur italien a certainement changé la rime : c’oit le cor enbrasie n’est pas une locution du temps, et, en tout cas, il faudrait : c’ot le cuer embrasé. Peut-être lisait-on dans le texte français : c’ot le cuer espris d’ire (car ire se trouve à la rime dans des tirades