licus, et que cela ne peut convenir à un gentilhomme archer du roi ; cette difficulté, dis-je, n’est rien, car un gentilhomme qui est ordinairement auprès du roi pour le garder se peut fort bien appeler Aulicus.
Quoique le récit de La Colombière ne soit ni le premier ni le dernier, c’est celui qui est resté en possession de l’estime des savants, celui que rapporte Montfaucon[1], celui que de nos jours on cite le plus volontiers[2].
À en croire le catalogue des Monuments de l’histoire de France récemment publié par M. Hennin, le récit de Vulson de la Colombière serait accompagné d’une planche in-folio représentant le combat en duel de Macaire et du chien d’Aubri, ce qui est exact ou le paraît à première vue si l’on consulte les exemplaires du Vrai Theatre d’honneur et de chevalerie conservés à la bibliothèque de l’Arsenal et à la Mazarine. Mais la gravure qu’on y voit ne me semble pas avoir été faite pour l’ouvrage, et sans doute elle y a été ajoutée après coup[3].
- ↑ Monuments de la monarchie françoise, t, III, p. 68 et suiv.
- ↑ On le trouvera à l’Appendice, sous le n° VIII, p. 324-328.
- ↑ D’abord, dans les deux exemplaires de la Bibliothèque impériale, dont l’un est de la réserve, on chercherait vainement cette estampe, et rien n’indique qu’elle ait jamais dû en faire partie. En second lieu, dans l’ouvrage de la Colombière les planches indiquent par un chiffre gravé les feuillets du texte auxquels elles se rapportent. On voit bien un renvoi de ce genre sur les deux estampes ajoutées aux exemplaires de l’Arsenal et de la Mazarine, mais le renvoi est écrit à la main et, dans chaque exemplaire, de la même main et de la même encre.