Nous avons parlé dans le numéro de janvier, page 18, de l’amplification littéraire. Cette poésie est un exemple de ce genre de travail.
Nous pouvons suivre la marche de l’auteur, qui veut nous donner l’impression que donnerait une nuit froide de janvier quand la lune argente le sol.
Ce qui frappe, c’est d’abord le silence morne (1re strophe). Nous regardons autour de nous : les squelettes des arbres nous entourent (2e strophe). La lune éclaire tout cela ; mais sa lueur blafarde et froide, n’y sème pas la vie (3e et 4e strophes). Enfin la pensée attendrie du poète s’en va vers ce qui fait surtout la vie des bosquets aux beaux jours, les petits oiseaux(5e et 6e strophes). C’est une amplification par l’énumération des parties. On prend l’un après l’autre chacun des effets produits par une nuit froide de neige blanche, sur le voyageur : effets sur
