tés. On peut proposer un des seigneurs de la maison de Dol, dont une branche chargée de la protection matérielle de l’archevêché s’intitulait : Signifer sancti Samsonis [1]. Plusieurs ont porté le nom de Riwal ou Riwallon. D’un autre côté, le véritable Erispoë a possédé Dol et la Dommonée, a contribué à la suprématie du siège archiépiscopal et vaincu les Normands.
Il est à noter que ce Ripé, quel qu’il soit, semble posséder une notoriété dans le domaine des chansons. Celles-ci qui ne connaissent guère, en fait de héros bretons, que Salomon et Hoël de Nantes, font plusieurs fois mention, d’une façon reconnaissable, de celui dont nous nous occupons :
Primes parla Ripaus qui tint Reinnes et Nentes [2].
Les chansons du XIIIe siècle l’ont conservé. Un Rispeus de Nantes figure dans la chanson angevine de Gaydon, un Rispeu de Bretagne dans Anséis, etc.
On a été plus loin que nous dans la voie des assimilations, on n’a pas craint de voir dans