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notes et corrections

V. 2379. — Au roy, ms. au roys.

V. 2382. — Vers incomplet ; deux pieds manquent.

Id. — Devoreigié, en rime pour : devoreigé,

V. 2386. — Dorlet, près de Gardoyne.

V. N. « Le chasteau Doret où est maintenant la justice patibulaire de la seigneurie de Châteauneuf. »

L’auteur de cette note utile a fait preuve de plus de sagacité que ceux qui ont placé cette forteresse à Château-Doré ou aux Vaux-Doré, localités trop éloignées de Gardoyne, et qui se confondent avec Château-Malo, occupé par Charlemagne dès le commencement de la chanson. Ce nom a été fourni par le village de Dolet (127 habitants, commune de la Ville-ès-Nonais), sous Châteauneuf, voisin de la mare Saint-Coulman, quand elle était plus étendue. Nous n’avons pu savoir s’il y a jamais existé quelque fortification qui en ait motivé le choix. La justice patibulaire dont parle la note, s’exerçait près de là, à la rencontre de la route de Rennes et du chemin aboutissant au port Saint-Jean, au lieu dit de la Carrée.

V. 2387. — G’i veil, etc.

Ms. ge i veil aler pour voir le regné.

V. 2390. — Ne fuieray cy aray.

Lire : ne fuieray sy aray o luy meslé.

V. 2394. — [Cre]stienté, ms. ostienté.

V. 2395. — Vous me remerrez. Cet hémistiche est juste, me faisant syllabe muette.

V. 2398. — Ysnellement, lire : ysnel[le]ment. — S’est, ms. c’est.

V. 2400. — Est le [moys], ms. est lamiranz reposé. Cf. 2391.

V. 2402. — Evesque et abbé, ms. evesque et maint abbé.

V. 2403. — Que ilz, ms. qu’ilz, c’est-à-dire les païens.